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A corps majeurs

21 avril 2009

La possibilité d'une il(e)...

Regardez ileles iles au loin m’avait paru tout a coup obsolète, des courbes et des volumes comme si je les avais dessinée moi, elle était si évidente, son corps offert au soleil et juste paré de sable qui lui collait a la peau.

La plage à nous seuls, comme dans un rêve de Robinson.

J’aimais savoir attendre, ne pas me servir sans retenue de ce corps si désirable, jouir du sentiment qu’elle m’appartenait en résistant a l’envie de me fondre en elle.

Quand elle m’a regardé, ses yeux ont semblé me dire que je réfléchissais trop.

Mon esprit aussi se nourrissait de sa chair, pour en garder l’écho dans ses méandres et y donner son gout a mes désirs.

J’ai troqué les iles au large pour son corps dénudé.

J’ai eu plus qu’envie d’elle.

J’aurai voulu être elle.

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14 février 2009

Pause...

Il y a des soirs ou l’ivresse de la volupté vous emporte.

Une peau soyeuse comme un tissu précieux, des cheveux d’or comme un halo autour de son visage, de jolis yeux mélangeant deux couleurs, une bouche a souhait(s), elle était la, offerte, abandonnée.

J’ai retardé le moment ou les pudeurs ne comptent plus, quand les pièces du puzzle s’emboitent et s’imbriquent a l’unisson. Non.

J’ai senti, respiré ce corps en attente, en alerte, frôlé des mes lèvres l’incroyable douceur de l’intérieur de ses cuisses. J’ai photographié dans ma mémoire le grain si régulier de sa peau.

J’ai posé ma tête sur sa hanche pour suivre le sillon de son aine jusqu'à la naissance de son sexe. Ses deux lèvres me souriaient comme la promesse de nos prochains baisers. Des baisers aux gouts de son essence de femme.

Elle a mis son pied sur ma bouche, a écrasé mes lèvres avec ses doigts de pieds. Je les ai sucés avec ivresse. J’ai léché la plante de ses pieds de manière presque indécente, lui arrachant des râles de ce plaisir si particulier.

Soumis mais maitre du jeu.

C’est peut être ca prendre son pied…

28 janvier 2009

Highway to Elle...

J’aime rouler la nuit sur les autoroutes. La faible fréquentation m’autorise a avoir l’esprit plus libre, plus vagabond. Etre la sans y être. La voiture est mon endroit privilégié pour écouter la radio et son flux continu d’infos. Difficile de ne pas croire qu’il y a un truc qui cloche dans le fonctionnement de notre monde. On pourrait se dire que parfois l’intérêt que l’on porte a la géopolitique et aux affaires du monde ne doit servir qu’a nous plonger dans une angoisse et un pessimisme résigné. L’ignorance doit avoir quelques vertus finalement. 

Assise a mes cotés, elle ne dit rien. Son regard semble pris par le ruban bitumeux qui défile. Je la sens lointaine pourtant… J’ai toujours su deviner chez les femmes ce moment ou elles basculent ou leur humeur change parce qu’on ne saisit pas ce qui se passe alors que pour elles c’est évident, cet instant ou la différence entre homme et femme devient criante. Il était clair qu’elle avait abordé cette phase la.

Pour ne pas la braquer, j’ai évité l’agaçant « il y a quelques choses ? ».Peut être en avait elle marre d’entendre les nouvelles d’un monde en souffrance, j’ai alors mis de la musique. Elle a tourné la tête vers moi mais je n’ai pas quitté la route des yeux.

J’étais bien, je n’avais pas envie de gâcher ce moment. Il faut dire que depuis le dernier péage, elle avait sa main dans mon boxer par la braguette qu’elle m’avait ouvert sans me demander mon avis.

Elle s’est détachée de sa ceinture de sécurité et a commencé à ôter ses vêtements. Elle m’a dit mi souriante, mi agacée :

« Il faut que je mette nue pour que tu t’arrêtes ? »

J’ai souri de son impatience. Elle me le réclamait, je bandais, il y avait urgence…

Justement, la bande d’arrêt d’urgence…

21 janvier 2009

Someone to love...

J’aime voir trainer au sol ses vêtements, ses dessous éparpillés, ses chaussures de pétasses comme elle aime à le dire. Elle ne le sait pas mais je souris à chaque fois que je retrouve un de ses cheveux quand elle n’est plus la. Je garde toujours encore pendant quelques jours les draps dans lesquels nous nous sommes mélangés. Elle a ce petit supplément que je n’ai jamais trouvé chez une autre. Peut être était ce dans sa manière de s’offrir sans concession, sans compromis comme si s’était la chose qu’elle avait toujours voulu.

Elle est sortie de la salle de bain, nue, une serviette nouée sur ses cheveux. Je l’ai saisi lorsqu’elle fut a ma portée. Son corps exhalait une discrète senteur de fleur d’oranger. J’ai posé mon visage sur sa poitrine pour la respirer. Elle s’est un peu cambrait au contact de ma barbe de trois jours qui frottait les auréoles sombres de ses seins. J’ai forcé le passage de ses lèvres pour aspirer sa langue et la sucer. J’aime sa façon de se connecter à mes pulsions comme si elle me savait, cette connivence presque instinctive qui nous faisait croire que nous étions faits pour nous baiser.

Elle s’est dégagée doucement de moi sans me quitter du regard. Sur le canapé, elle a pris la pose que j’attendais ; La tête enfouie dans les cousins, elle me présentait son joli cul, régal des yeux, jouissance de la proximité de mes envies. J’ai laissé faire ma bouche et mes envies, ma langue s’immisçant de plus en plus profondément dans son orifice le plus secret et le plus étroit Je l’ai bouffé avec indécence et volupté. Je crois qu’au delà du plaisir qu’elle y prenait, elle aimait me montrer comment elle m’appartenait, qu’elle pouvait être la femme qu’elle voulait en me faisant seul témoin de cet instant.

Je la veux vraiment…


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23 décembre 2008

Je te veux...

Oui ardemment...


Découvrez Nina Simone!

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3 décembre 2008

Final countdown...

A voir, à méditer, à donner la trouille, à sourire, à réfléchir...

A vous de voir...ici

25 novembre 2008

Réveil matin...

C’est le plaisir qu’elle me donnait  avec sa bouche qui m’a réveillé ce matin. Ses cheveux caressaient mon ventre et mes cuisses pendant que ses lèvres happaient délicatement ma chair tendue qui avait répondu à son offrande bien avant que je ne m’éveille.

Je sentis monter en moi comme un sentiment diffus, une vérité qui se mettait en place. Elle m’offrait ce plaisir alors que mon corps endormi ne le réclamait pas, me délivrait cette caresse si intime aux goûts de ce que nous avions partagé cette nuit.

Mon âme oscillait entre plaisir et réflexion.

Je me suis surpris à penser pendant cet instant d’abandon qu’elle le faisait par amour.

23 novembre 2008

Futilité...

Elle avait l’air préoccupée, son beau regard perdu au loin dans les lumières de la ville. Elle s’était mise à la fenêtre pour fumer une cigarette qu’elle laissait se consumer en volutes qui s’élevaient mollement dans le ciel.

Mes yeux se sont perdus sur son corps dénudé qui se découpait en silhouette sur le fond de la fenêtre ouverte.

J’aime ces moments ou l’on vole à l’autre des bribes de lui, l’ourlet de sa bouche, la courbe de ses hanches, la pointe de son menton. Elle était la sans savoir que je la regardais, jouissant de l’offrande de sa pudeur mise a nue, de ce corps qui s’était donné a moi sans retenue sur le lit qui n’était plus que champ de bataille après nos corps a corps.

Je me suis approché jusqu'à me coller derrière elle et lui ai murmuré en enfouissant mon visage dans  les boucles souples de ses cheveux :

« A quoi tu penses ?».

Elle a juste fermé les yeux, laissant une esquisse de sourire se dessiner sur sa bouche comme pour me répondre. Je sentis mon désir renaitre à nouveau entre les deux lunes  de ses fesses. Son corps souple s’est arqué pour me recevoir et naturellement, sans aucune aide, j’ai lentement glissé entre les deux lèvres de son sexe épilé.

Je l’ai prise la, debout a la fenêtre, doucement, me laissant lentement m’enfouir en elle, la tête pleine de l’odeur de sa peau et de ses cheveux.

J’ai joui avec ce sentiment d'être aspiré, inéxorablement, de me dissoudre en elle.  Longtemps encore après, l’écho de cette décharge faisait frissonner mon corps fondu contre le sien, les sens repus et l'âme apaisée.

Elle se retourna vers moi en souriant et me dit :

-" Ce n’est pas exactement a cela que je pensais.Je me demandais quelle robe porter ce soir."

20 novembre 2008

Théorie...

La mécanique de la dépendance amoureuse éxige une futilité sans fond.Car pour qu'elle se manifeste dans sa pureté,il faut qu'elle éclate dans les circonstances les plus dérisoires et devienne inavouable a force de d'apathie:S'impatienter devant les choses que l'on a a faire et qui pourraient nous faire rater ce coup de fil ou ce signe de l'autre m'assujettissent comme si j'agissais énergiquement pour préserver l'espace même de la dépendance et permettre a cette dépendance de s'exercer.
Si j'assume ma dépendance,c'est qu'elle est pour moi un moyen de signifier ma demande:dans le champ amoureux,la futilité n'est pas une faiblesse ou un "ridicule",elle est un signe fort ;Plus c'est futile,plus cela signifie et plus cela s'affirme comme une force.

Extrait de " Fragments du discours amoureux" de R.Barthes.

19 novembre 2008

Oui...

Dehors le soleil d’Avril donnait une belle couleur a cette journée si particulière. Elle souriait, lui aussi. Elle était encore plus belle ce jour la. Dans ses cheveux, une fleur blanche délicatement posée dans ses boucles blondes, relevait la beauté de son visage. Sa jolie robe courte donnait l’impression d’être le parfait écrin a son corps si fait pour l’amour.  Ils ne parlèrent pas beaucoup, surtout elle. Il fallait faire vite, tout le monde attendait. Elle a su être experte, convaincante et déterminée. Ils s’étaient promis de sceller leur union par ce pacte, pour ne jamais oublier la magie de leur amour.

Devant Mr le Maire, ils se sont dits oui en présence de tous mais eux seuls savaient que leur premier baiser d’époux avait le gout de la jouissance.

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