Elle avait l’air préoccupée, son beau regard perdu au loin dans les lumières de la ville. Elle s’était mise à la fenêtre pour fumer une cigarette qu’elle laissait se consumer en volutes qui s’élevaient mollement dans le ciel.
Mes yeux se sont perdus sur son corps dénudé qui se découpait en silhouette sur le fond de la fenêtre ouverte.
J’aime ces moments ou l’on vole à l’autre des bribes de lui, l’ourlet de sa bouche, la courbe de ses hanches, la pointe de son menton. Elle était la sans savoir que je la regardais, jouissant de l’offrande de sa pudeur mise a nue, de ce corps qui s’était donné a moi sans retenue sur le lit qui n’était plus que champ de bataille après nos corps a corps.
Je me suis approché jusqu'à me coller derrière elle et lui ai murmuré en enfouissant mon visage dans les boucles souples de ses cheveux :
« A quoi tu penses ?».
Elle a juste fermé les yeux, laissant une esquisse de sourire se dessiner sur sa bouche comme pour me répondre. Je sentis mon désir renaitre à nouveau entre les deux lunes de ses fesses. Son corps souple s’est arqué pour me recevoir et naturellement, sans aucune aide, j’ai lentement glissé entre les deux lèvres de son sexe épilé.
Je l’ai prise la, debout a la fenêtre, doucement, me laissant lentement m’enfouir en elle, la tête pleine de l’odeur de sa peau et de ses cheveux.
J’ai joui avec ce sentiment d'être aspiré, inéxorablement, de me dissoudre en elle. Longtemps encore après, l’écho de cette décharge faisait frissonner mon corps fondu contre le sien, les sens repus et l'âme apaisée.
Elle se retourna vers moi en souriant et me dit :
-" Ce n’est pas exactement a cela que je pensais.Je me demandais quelle robe porter ce soir."